Je n’ai pas cherché le paradis de l’utopie.
Ni le Shangri-La* du rêve ; ni le paradis social de la révolution.
Ni les merveilles du pays d’Alice et les poudres magiques.
Ni les gloires du pouvoir de la pensée positive.
Je n’ai pas cherché non plus un paradis religieux d’une vie après la mort.
J’ai voulu le paradis d’ici.
Et je l’ai trouvé dans l’étreinte.
Dans les regards.
Dans les caresses.
Dans mes élans.
Dans mes abandons.
Dans les délices de mon corps.
Dans mon courage.
Dans mes pardons.
Dans le chemin de mon quotidien.
Dans la liberté à inventer ma vie
et à me laisser inventer par l’amour.
Rolando Toro Araneda