Primevérité (poème)
Frissons de l’aube Intimes tressaillements de tout commencement Devant vous je m’incline. Vous êtes un sursaut de vie frêle Dans nos âmes fossiles. Vous êtes l’oiseau dormant dans le giron du temps L’oiseau d’éternité. Sur votre sépulture Je dépose un silence Immobile Que rien ne peut faner. V. Photos © Denis Orloff